Dans celle des héritiers, c’est débarras !
Dans celle des poètes, c’est au revoir !
Dans celle du notaire et du prêtre, c’est profit !
Dans celle du médecin, c’est perte !
Dans celle du public, indifférence !
Dans celle du courtisan, ingratitude !
Adieu ! c’est une déchirure dans la poitrine, une balle dans la tête, la pointe d’une épée dans le cœur ! C’est la prière, l’émotion suprême, la vérité pour quiconque ressent vivement ! Pour qui n’éprouve rien, c’est le mensonge !
Adieu, c’est Liberté ! !
« Sogni dorati dell’ eta primera
Perché tan vivi ritornate in mente
Perché venite a conturbar la sera
Di questo cor’ in sull’ april morente
Deh ! lasciatemi, ô sogni dulci e strani
In questo di che non avrà domani. »
E. Robotti.
404 I. — La mort des reines me laisse froid. — Cela se remplace si facilement, une reine. Et les familles princières ont joyaux, couronnes, fêtes et poètes à discrétion, pour les consoler. — La mort des reines me laisse froid…
Mais quand la lourde Mort s’abat sur la phalange sacrée des artistes, alors je pleure !… Et s’il ne