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influence sur Cœurderoy dans ces années de son activité créatrice, de 1852 à 1855. L’isolement le tua peut-être, — ceci est une autre question, — mais il lui permit de grandir, de s’épanouir comme une belle fleur rare, sinon unique.


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Cœurderoy quitta l’Espagne entre juillet et octobre 1854 pour se rendre en Italie ; le tome III de cette réimpression contiendra les chapitres des Jours d’Exil écrits à Turin et en Savoie. Le contenu des tomes II et III de notre réimpression forme, dans l’édition originale, un seul volume, intitulé : « Jours d’Exil, par Ernest Cœurderoy. Deuxième partie » (Londres, John Churchill, printer, 6, Upper Aberdeen Street, Lion Square, décembre 1855) ; 574, 2, 1 pp., in-8o ; couverture rose. Je connais l’existence de 15 exemplaires, qui tous ont été trouvés à Genève ou dans les environs, provenant probablement d’un dépôt que l’auteur en avait conservé et dont quelques exemplaires furent donnés, par lui ou par d’autres, à des connaissances. La plupart des exemplaires que j’ai vus portent une nouvelle page de titre qui omet les mots « deuxième partie » ; de même la couverture a été imprimée de nouveau,