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çant en juin 1852 ce véritable brûlot, la Barrière de Combat.

Voici le titre complet : La Barrière du Combat ou dernier grand assaut qui vient de se livrer entre les citoyens Mazzini, Ledru-Rollin, Louis Blanc, Étienne Cabet, Pierre Leroux, Martin Nadaud, Malarmet. A. Bianchi (de Lille) et autres Hercules du nord. Par Ern. Cœurderoy et Oct. Vauthier (Bruxelles, Impr. de A. Labroue et Cie, 1852, 28 pp. in-8o).

« Le public — disent les auteurs — est las de vos passes d’acrobates ; de votre Comité démocratique européen ; de votre Nouveau Monde ; de vos unions, de vos désunions, de vos discussions et de vos réconciliations ; de vos proclamations, commissions, centralisations, discours et exhibitions ; l’organisation même de vos escadrons de Sansonnets respectueux ne saurait l’émouvoir.

« Il faut que toute révolution aboutisse par le bien ou par le mal. Elle pourrait arriver par le bien, vous ne l’avez pas voulu ; laissez-la donc frayer sa voie par le mal. »

C’est dans les pages qui suivent que la théorie des Cosaques est émise pour la première fois.

Cette polémique fut soulevée par un discours de Mazzini, du 11 février 1852, où le républicain italien, selon son habitude, attaquait le socialisme ; Louis Blanc lui répondit ; on trouve