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Thomas, 8, White Hart Street, Drury Lane ; 297, 2, 1 pp. in 8o, couverture rose), fut mis en circulation en mai ou au début de juin 1854. Il est devenu excessivement rare. J’en ai connu huit exemplaires, dont un fut brûlé en 1893. La Bibliothèque Nationale de Paris possède ce volume (collection Schoelcher), mais elle n’a pas la deuxième partie de l’ouvrage (voir ci-après), plus importante que la première, parce que l’art et l’inspiration de l’auteur y atteignent un degré encore plus élevé.

Je note brièvement que les autres écrits de Cœurderoy sont : La Barrière du Combat (avec Octave Vauthier ; brochure ; Bruxelles, 1852) ; De la Révolution dans l’Homme et dans la Société (Bruxelles, 1852) ; Trois Lettres au journal « L’Homme »… (brochure ; Londres, 1854) ; Hurrah ! ! ! ou la Révolution par les Cosaques (Londres, octobre 1854, probablement imprimé en Suisse ?) ; Jours d’Exil, deuxième partie (Londres, décembre 1855, 574, 2 pp.).

Il y a encore de Cœurderoy quatre articles politiques dans l’Union républicaine d’Auxerre (du 12 au 25 juillet 1851), une lettre du 27 mai 1854 à Alexandre Herzen (Œuvres posthumes, Genève, 1870, pp. 104-107), et, à un grand intervalle, une lettre au National (Bruxelles), par laquelle il refuse d’accepter l’amnistie du 17 août 1859 (28 août 1859).