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Meixmoron (archives de Dijon) et ailleurs, en 1392 : Hugue Cuer de Roy, fils de feu Jean Cuer de Roy, pelletier à Dijon ; en 1418 : Huguenin Cœurderoy, chevaucheur de l’écurie du duc de Bourgogne ; en 1546 : maistre Guillaume Cœur de Roy, recteur des Écoles d’Avallon ; en 1556 : Étienne Cœurderoy, huissier de chambre et serviteur domestique du duc de Montmorency ; en 1590, mention est faite de Moutiers-Saint-Jean où plus tard Pierre, fils de maistre François Cœurderoy, notaire royal à Moutiers, devient procureur d’office de l’abbaye et signe : de Cœurderoy, quoique n’étant pas d’extraction noble — agissement contesté par les moines de l’abbaye (1621; arch. de Dijon, E 628 ; E 2166 ter). La famille entra dans la haute magistrature par Jean Cœurderoy, trésorier de France au Bureau des Finances en Bourgogne et Bresse (1650), qui devint conseiller au Parlement de Bourgogne et président aux Requêtes du Palais (1655 ; sa biographie, inédite, fut écrite par le jésuite Lempereur) ; il mourut en 1709 à Moutiers-Saint-Jean. Deux générations lui succèdent dans sa charge (1684, 1723) ; l’arrière-petit-fils quitte enfin Dijon pour être reçu premier président de la Cour souveraine de Nancy (1766). Les fiefs de Crépan, Santigny, Chevigny, se rattachant à cette famille, sont tous situés aux environs de Moutiers.