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du prolétariat d’il y a soixante ans. On y trouve exprimées, avec une extraordinaire franchise, avec un dédain complet des opinions courantes, des pensées, des idées, dépassant souvent celles émises à notre époque par les hommes les plus avancés.

Tous les lettrés, tous les philosophes, tous les artistes et tous les amis de la pensée libre seront heureux de connaître Ernest Cœurderoy. Car cet écrivain est un de ces hommes rares qui, foulant aux pieds les ambitions vulgaires, raillent les sots, méprisent les méchants, ne travaillent que pour la vérité, ne combattent que pour la justice et la liberté, et n’ont qu’un seul maître : leur conscience.

J. GROSS.

Genève, Septembre 1910.