maîtresse le temps de se dépêtrer dans sa boutique, puis, s’y dirigea et frappa :
— Pas besoin de « cogner », vous n’arrivez pas de dehors, cria la mégère.
— Je viens pour faire des arrangements au sujet de la pension.
— Quoi ? des amendements ? L’amendement qu’il y a à faire, c’est de prendre la porte si vous n’êtes pas content. Vous m’avez l’air bien regardant. Personne ici ne s’est jamais plaint de la nourriture. Vous vous lamentez peut-être parce qu’on vous nourrit au lait tandis que les autres boivent du thé ?
— Je ne viens pas me plaindre, je viens vous demander si vous pouvez me loger, me nourrir et quel prix vous me chargez.
— Êtes-vous pour longtemps ?
— Je le pense.
— Je charge moins cher aux gens qui pensionnent à l’année. Dans le moment, il me reste une chambre double ; c’est un nommé Tapageau qui l’habite, un bon garçon qui ne se plaint jamais.
— J’aurais préféré une chambre à moi seul, mais puisque vous n’en avez pas.
— Oui, mais vous n’auriez pas une telle chambre pour