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LE FORGERON DE THALHEIM

— Vous n’aimiez pas Otto Stramm ?

— Non ! je l’avoue franchement.

— Vous étiez jaloux de lui ?

— On le dit et vous l’affirmez.

— Il avait des relations avec la famille Teppen ?

— Je le sais.

— Votre mère a demandé en mariage la fille du tuilier ?

— Oui, et on me l’a refusée.

— Pourquoi ?

— J’ignore pour quelles raisons.

— Otto Stramm devait l’épouser ?

— Peut-être !

En ce moment un huissier ouvrit la porte.

— Qu’y a-t-il ? interrogea le juge.

— Un homme est là qui désire vous parler.

— Qu’il attende !

— Il dit que sa visite concerne le crime de Thalheim.

— Faites entrer, alors !

Jean Schweizerl parut.

— Vous ici ! s’écria Robert.

— Que voulez-vous ? demanda le magistrat.

— Que vous mettiez ce jeune homme en