gette, puisque, depuis longtemps, nous sommes des amis. Mais, d’abord, ils n’ont pas de place, ensuite il faut à ma fille des consolations de son âge ; Suzanne saura trouver le chemin de son cœur, et enfin, je me suis dit que la bien-aimée de Robert Feller me pardonnerait plus volontiers, que la mère, attendu que par moi elle est délivrée des obsessions d’un homme qu’elle devait détester.
— Merci ! murmura Suzanne, et elle lui tendit la main.
— Quoi ? Vous daignez !
— Je vous comprends, vous pardonne et vous garderai toujours mon amitié. Georgette deviendra mon amie.
— Au revoir donc, ou plutôt adieu !
— Mais venez demain avec votre enfant, fit Marguerite.
— C’est trop de bonté.
— Nous vous attendons.
— À propos, et votre mari ? Que dira-t-il ?
— Le voici, si je ne me trompe.
Joseph Teppen entrait en effet dans la chambre.
Jean Schweizerl renouvela brièvement sa demande. Il avait un petit avoir ; Georgette