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PRÉFACE
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Il faut bien qu’il soit dans la petite ville d’Hilversum, où l’on tisse la laine et le coton, un de ces poëles de Hollande, dans lesquels le sage, comme au temps de Descartes, s’enferme pour méditer. Car M. Byvanck qui vit là, sous un ciel humide et doux, est un savant pensif, que la pratique des livres n’a point détourné de l’étude des hommes et qui, tout philologue qu’il est, s’intéresse au mouvement des idées. Il promène sa pensée bien au delà des prairies, des canaux et des moulins qui l’entourent ; et son esprit, dans ses veilles, va par les pays et remonte les âges. M. Byvanck a publié sur François Villon des études critiques dont nos villonistes font grand cas et qui témoignent d’une profonde connaissance