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Toutefois, ce qui me chagrine davantage, c’est que je crains d’avoir transformé toutes ces conversations vives en les interprétant. On voudra bien être indulgent, je l’espère, quoique le bavardage d’un voyageur soit sans excuse.
D’ailleurs, après cette confession, lisez si vous osez. Et si vous n’osez pas je tâcherai de m’en consoler un jour en reprenant ma promenade au bord de la Seine, à l’heure où le soleil se couche et où vous entre au cœur le grand apaisement dont a parlé le poète.
Menton, février 1892.