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SARDANAPALE,

■ TRAGÉDIE EN CINQ ACTES.

A L’ILLUSTRE GOETHE,

tu L’imager ose offrit l’hommage d’un Vassal littéraire à son Seigueur-lige,

LE VIEmlK OES iCRlTÀlKS DE SON SIÈCLE,

OCl A CRÉÉ LA LITTÉRATURE DE SON PAYS,

Et illustré celle de l’Europe.

^’iubigne proîiiiftton que l’auteur ôr !)agarî)e o lui îJchicr Cet intitulfc :

SARDANAPALE*.

PRÉFACE.

En publiant les tragédies suivantes, je ne puis que répéter qu’elles n’ont point été écrites pour être représentées. L’opinion publique s’est prononcée sur une première tentative faite par les directeurs de théâtres. Quant à mes sentiments particuliers, comme il paraît que MM. les directeurs ne les font point entrer en ligne de compte, je n’en parlerai pas.

Pour l’a partie historique de cette tragédie, le lecteur devra consulter les notes.

L’auteur a déjà, dans un premier ouvrage, essayé de conserver les unités, et, dans un autre, d’en approcher autant que possible, son avis étant qu’en leur absence on peut bien faire de la poésie, mais non du drame ; il sait l’impopularité de cette opinion auprès de la littérature actuelle de l’Angleterre, mais ce n’est pas là un système qui lui est particulier. Celte opinion était, il n’y a pas longtemps encore, celle de tous les écrivains en Europe, et elle s’est maintenue chez les peuples les plus civilisés ; mais nous avons changé tout cela, et nous recueillons les avantages de cette révolution. L’auteur est loin de s’imaginer que ce qu’il fera, en se conformant ù ce précepte, pourra approcher de ses prédécesseurs, tant classiques d’irréguliers. Seulement, il explique pourquoi il a préféré une méthode régulière, quoique imparfaite, à l’abandon absolu de toutes règles, quelles qu’elles soient. S’il s’est trompé, la faute en est à l'architecte, et non à l’art en lui-même.