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petit jap deviendra grand !

intervention d’alors, nous n’eussions pas été obligés au recommencement d’une guerre acharnée qui décupla nos ruines et le chiffre de nos victimes. Qu’aviez-vous à nous reprocher ? Rien, sinon que de vous avoir témoigné, entre tous les peuples d’Europe, plus de réelle sympathie et une aveugle confiance. N’étions-nous pas vos élèves, vos disciples ; n’est-ce pas chez vous d’abord que nous sommes allés chercher, lors de notre restauration impériale, les lumières de la civilisation moderne ; n’est-ce pas à vous que nous avons demandé les ingénieurs qui créèrent nos industries, les militaires qui firent notre armée, les jurisconsultes à qui nous devons notre Code ? Beaucoup de gens chez nous aimaient la France et les Français. J’en étais, de ceux-là, ayant fait moi-même trois années d’études dans votre pays. Mais à dater du traité de Simonoséki, si douloureux à notre amour-propre et d’une injustice si révoltante, on s’écarta de vous.

L’alliance franco-russe acheva de vous