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siré, l’embarrasse à son tour sans même avoir servi complètement ses secrets desseins. Les avantages qu’elle retire de cette alliance ne sont pas aussi grands que ceux qu’elle avait escomptés. Par cet appui moral accordé à son allié, celui-ci tient tête orgueilleusement aux grandes puissances, traite de pair avec l’Amérique, se rit des fureurs de l’Allemagne, empiète sur l’influence de l’Angleterre même et piétine ses intérêts, puisque sa marine marchande devance ou bat la sienne sur le Pacifique et que son commerce concurrence et expulse le sien des marchés d’Extrême-Orient.

Au surplus, l’influence russe, dont l’Angleterre avait décrété la ruine en Asie, n’est point encore abattue. L’abandon de la Mandchourie méridionale par les Russes, à la suite de leurs défaites, n’implique nullement l’effondrement de leur politique d’expansion en Extrême-Orient.

Les clauses si heureuses et vraiment inattendues du traité de Portsmouth en sont une