trariétés et des complications tant redoutées on se montre faible ou pusillanime. « Pas d’histoires ! » C’est le cri trop de fois lancé chez nous et trop de fois entendu et qui traduit d’ailleurs fidèlement notre magnifique état d’âme. « Pas d’histoires ! » C’est le cri qui nous fait taire nos droits au lieu de les revendiquer ; celui qui nous fait sacrifier parfois nos propres intérêts et, chose plus grave encore, ceux de la collectivité dont nous avons la charge.
« Pas d’histoires ! » Ce sont des inimitiés qui peuvent sourdre, puis se déclarer.
« Pas d’histoires ! » C’est une position qui peut s’en trouver compromise.
« Pas d’histoires ! » Ce sont des luttes à soutenir, de l’énergie à déployer, des habitudes bouleversées, une vie peut-être !
Mais on oublie ou l’on paraît ignorer que ceux-là seuls qui n’ont pas d’histoires sont justement ceux qui ne les craignent pas.
Je n’ai point ici l’intention de rouvrir le débat au sujet des races ou nations dites du