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les lois qui régissent l’économie politique et sociale des peuples actuels.

La chambre de commerce de Lyon, qui fut toujours à l’avant-garde de notre mouvement d’expansion et à laquelle nous devons notre prépondérance commerciale sur certains points d’Extrême-Orient, prit l’initiative de ce mouvement de réforme[1]. Elle créa des écoles spéciales, en encouragea et en détermina la création dans plusieurs cen-

  1. L’école supérieure de commerce de Lyon, la première école de ce genre en France, fut fondée en 1872 grâce à un capital de 1 200 000 francs entièrement souscrit par le commerce lyonnais et celui des départements voisins. Déjà, en 1800, un négociant lyonnais, Vital Roux, préconisait la création d’écoles de commerce, dans un ouvrage intitulé : De l’influence dit gouvernement sur la prospérité du commerce. Son idée fut réalisée en 1822, époque à laquelle s’ouvrit à Lyon la première école spéciale de commerce en France. Paris imita cet exemple. Mais vers 1830 ces deux écoles disparurent, faute d’être suivies et comprises, les familles françaises réservant leurs préférences pour les carrières libérales ou administratives.

    C’est aussi la chambre de commerce de Lyon qui, en 1895, dès la signature du traité de Simonoséki, prévoyant l’active concurrence japonaise, envoya à ses frais en Chine une importante mission pour enquêter sur les ressources indigènes. La chambre avait vu juste ; la mission se heurta