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de moukden à kharbine

L’accord russo-japonais vient de la retarder. Mais les Japonais, secrètement, la désirent pour une époque plus ou moins lointaine[1] et les Russes la redoutent. C’est pour cela qu’ils hâtent l’achèvement des défenses de Vladivostok, qu’on découvrit tout à coup nulles au cours de la dernière guerre. C’est pour cela qu’il est question de doubler l’effectif des provinces maritimes et de les organiser en vice-royauté militaire. Mais que feront ces défenses, que pourront ces hommes, et d’autres avec eux, si l’essentiel manque encore ; si le Japonais ne trouve pas devant lui un adversaire possédant à un égal degré toutes les qualités et les audaces qui firent ses succès ?

C’est l’interrogation que je me posais en

  1. Vladivostok et le Soungari restent et resteront longtemps encore leur objectif. Sitôt après la signature du traité de paix, des espions japonais infestèrent à nouveau la place, sans parler d’innombrables mousmés. On arrêta plusieurs officiers transformés en barbiers chinois ou en coulies-terrassiers employés aux nouveaux travaux de fortification et de défense de Vladivostok.