ingénieurs, à leurs professeurs, à leurs spécialistes de toutes branches que l’on s’adresse, même à leurs femmes aussi, qui viennent diriger les écoles de filles tout récemment créées en Chine[1]. Ils s’installent partout ; il n’est pas de ville dans le Petchili où ne s’érige une petite cité japonaise. Ils sont à l’affût de toutes les concessions prometteuses. C’est ainsi qu’ils convoitent, dès l’évacuation des troupes internationales qui l’occupent, le port de Tchin-Wan-Tao, le seul port du Petchili libre de glaces en hiver.
Ce serait là une solide base pour leur pénétration future. Obtiendront-ils l’achat des terrains désirés ? Une puissante compagnie anglaise s’y est déjà installée et l’on se doute que derrière elle surgirait au moment opportun une puissance plus forte, l’Angleterre
- ↑ Chose plaisante et digne de remarque, il existe en Chine deux éléments japonais féminins très distincts ayant comme article commun d’importation la morale : l’un son enseignement, ce sont les maîtresses d’école ; l’autre sa dissolution, ce sont les mousmés rieuses.