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petit jap deviendra grand !

trer l’inanité, l’absurdité d’un pareil projet, que d’ailleurs trop de motifs d’incompatibilité entre les deux races condamnaient d’avance. Ils agirent tant et si bien que le parti réformateur « jeune Chine » plaida leur cause dans plusieurs manifestes sensationnels et que la cour de Pékin publia, en 1898, un édit dans lequel elle n’accordait aucune confiance à l’éducation intellectuelle des écoles d’Occident. C’était faire le jeu des Japonais ; aussitôt s’ouvrit à Tokio une école normale, les étudiants chinois y affluèrent ; parallèlement, des instituteurs japonais se glissèrent en Chine, des écoles secondaires furent dirigées par eux dans plusieurs provinces, une université s’ouvrit à Shanghaï. Plus tard l’université impériale de Pékin fut réorganisée par des Japonais, et pour unifier et étendre l’enseignement dans tout l’empire, des inspecteurs japonais furent désignés par le pouvoir central.

Les mêmes causes qui firent le succès de la mainmise commerciale et intellectuelle