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petit jap deviendra grand !

le respect absolu et la fidélité en l’autorité d’un seul.

Sans cette parfaite confiance en ses auxiliaires, comment comprendrait-on la si complète sérénité du généralissime, même dans les circonstances les plus critiques ? Ne le voit-on pas le jour décisif de la bataille de Moukden, à 30 kilomètres en arrière des lignes, surveillant les opérations, maniant les réserves du bout de son téléphone, tout en donnant la becquée au vol de pigeons familiers qui le suit depuis Liao-yang !

C’est que pour l’exécution de ses plans il comptait sur la valeur et le dévouement des Nodzu, des Nogi, des Oku et des Kuroki, et que ceux-ci à leur tour étaient servis par le dévouement et l’abnégation d’incomparables auxiliaires.

Si Kouropatkine avait disposé d’une pléiade de généraux semblables, peut-être ne lui eût-on pas reproché sa timidité d’attaque, cette absence de volonté tenace, ce manque absolu du « tout oser ». Mais pour tout oser il faut