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dans les champs de bataille (suite)

sidèrent cette besogne d’assainissement comme la pire des catastrophes. Leurs habitudes sont bouleversées, leur chez-soi est violé, leur ville devient méconnaissable et ils ont l’impression qu’elle leur échappe et que bientôt ils n’y seront plus chez eux.

Ce qui les afflige surtout et les épouvante c’est l’afflux constant des Japonais dans la cité, c’est la place qu’ils y tiennent, c’est l’autorité qu’ils y exercent et qui se traduit par des mesures ruineuses et arbitraires, par des taxes toujours nouvelles. Aussi se prennent-ils à regretter très franchement leurs anciens maîtres, prodigues et tolérants.

Mais ne sont-ils pas eux-mêmes un peu les auteurs du mal dont ils se plaignent ; est-ce que chaque pas en avant, chaque succès japonais pendant la guerre ne furent pas aidés de leur complaisance ? Espionnage qu’ils exercent au bénéfice de l’armée nipponne, espions qu’ils servent et protègent jusque dans les lignes russes, quel but les fait agir ? Haine de race sans doute et désir