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petit jap deviendra grand !

qu’intrépides, écrasèrent, piétinèrent ce peuple indolent et tranquille, anéantirent cette armée sans armes sérieuses, sans instruction, divisée par l’animosité des chefs et l’anarchie du pouvoir.

Vingt jours suffirent pour atteindre la capitale, où Hidéyosi éleva une pyramide sanglante de trois mille têtes instantanément coupées. Le roi s’enfuit dans le nord jusqu’à Pieng-yang, sa seconde capitale. Poursuivi par les conquérants, il s’en échappe, atteint le Yalou, implore la protection chinoise. Arrêtés par le fleuve, satisfaits et fatigués aussi par la rapidité de leurs exploits, les Japonais songent à organiser le pays. Mais les exactions commises ont soulevé partout l’indignation et la haine. Le peuple, soudain devenu belliqueux, lutte pour sa délivrance. Des soulèvements partout éclatent en même temps, les corps isolés, les traînards sont impitoyablement massacrés. Les bonzes prêchent la guerre sainte et donnent eux-mêmes, en bataillons sacrés, l’exemple des