Page:Buttet - Œuvres poétiques, t. 2, éd. Jacob, 1880.djvu/200

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
190
NOTES

P. 18, v. 22. Cette ode offre bien des réminiscences du sixième livre de l’Enéide de Virgile.

P. 19, v. 9. Apollon étai nommé Amphrysius, et sa prêtresse Amphrysia, à cause du fleuve Amphiyse, en Thessalie, près duquel le dieu, chassé du ciel, avait gardé les troupeaux d’Admète.

P. 21, v. 17. Dans le traité de Cateau-Cambrésis, il est dit : a Le duc de Savoie supplie le roi de France « trouver bon et avoir agréable que le mariage de très excellente princesse Madame Marguerite de France, sa sœur unique, duchesse de Berry, et de luy, se puisse faire, et l’honorer d’une telle princesse, qu’il désire singulièrement, tant par la proximité du sang dont elle attouche à Sadite Majesté que par les dignes, excellentes et rares vertus qui sont en elle »

P. 23, v. 9. Suivant les termes d’un vieil historien que nous avons cité plus haut (voy. note de la p 6), « les deux rois se rendirent réciproquement ce qu’ils s’estoient pris l’un à l’autre ».

— v. 12. Le duc Emmanuel-Philibert, héritier de l’illustre maison de Savoie, que les poètes faisaient descendre d’Hercule. Ce prince, qui fut surnomme Tête de fer, était né le 8 juillet 1528 ; il succéda, en 1553, à son père Charles III. dit le Bon, qui ne lui laissa que trois villes, avec le titre de duc de Savoie et de prince de Piémont, tout le reste de ses États ayant été conquis par la France. Le traite de Cateau-Cambrésis les lui rendit. C’était un vaillant capitaine ; mais, dit Brantôme, « pour faire ses affaires il estoit peu scrupuleus et fort habile : aussi avoit-il fort paty, ayant este despouillé ; et s’il ne fust esté tel, et ne s’en fust faict accroire, par son espée qui luy estoit restée et par sa valeur, il fust demeuré le plus pauvre prince qui fust jamais ». Son mariage avec Marguerite de France lui porta bonheur. Il mourut en 1580.

P. 24, v. 6. Le mariage du dauphin François avec la reine d’Écosse avait eu lieu en 1558 ; celui de la dauphine Elisabeth de France avec le roi d’Espagne venait d’être célébré.

— v. 17. L’expulsion des Turcs hors de l’Europe était toujours la pensée dominante de la chrétienté ; mais les bons rapports de la cour de France avec la Turquie n’en existaient pas moins, et la politique de François Ier, à cet égard, avait continué sous le règne de Henri II.

P. 25, v. 12. « En l'ode seconde du premier livre, dit l’Auteur au Lecteur (Voy. à la fin de ce recueil), tu trouveras ce mot