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LE TOMBEAU DES AMOURS DE LOUIS LE GRAND ET SES DERNIÈRES GALANTERIES[1].

Depuis que la nature a fait naître l’amour, ce Dieu a toujours porté ses traits par tout l’Univers. Il a foulé même à ses pieds les sceptres et les couronnes, et tout ce qui respire le jour ressent son pouvoir, jusqu’aux plus innocentes créatures. Les divinités n’ont point été insensibles à cette charmante

  1. A Cologne, chez P. Marteau, 1695. In-12 de 171 pp.

    Au frontispice, Louis XIV, l’air triste et soucieux, regarde un Amour étendu mort à ses pieds ; à sa gauche, deux Amours ; à sa droite, deux autres Amours s’empressent auprès de lui ; une femme, coiffée d’une fontange, tient par la main les Amours de droite. A chaque extrémité du tombeau où gît l’Amour, un Amour tient son flambeau