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de monsieur de Lionne, il mit sa femme en religion, et conçut tant de regret de ce qu’il avoit vu, qu’il en mourut bientôt après[1]. Elle ne fut pas fâchée de sa mort ; mais elle est devenue si vieille et si couperosée, qu’elle est obligée maintenant de se contenter du comte de Fiesque, que la nécessité oblige de son côté de passer par dessus beaucoup de choses qui n’accommoderoient pas un amant plus délicat. Pour ce qui est de sa fille, soit que son mari ait eu quelque avis secret de son intrigue, ou qu’il soit inconstant de son naturel, il ne paroît pas beaucoup s’en soucier, si bien qu’elle est presque toujours à la campagne[2].