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je lui avois dit mille fois, que, quoique sa femme fût sage, il en pourroit faire tant qu’enfin il la désespéreroit, et que, quelque honnête homme venant amoureux d’elle dans le temps qu’il lui feroit de méchans tours, elle pourroit peut-être chercher des douceurs dans l’amour et dans la vengeance qu’elle n’auroit pas envisagées dans l’amour seulement. Et là-dessus, nous étant séparés, je me retirai chez moi et j’écrivis cette lettre à sa femme :

LETTRE.

Je n’avois pas tort hier, Madame, de me défier de votre imprudence ; vous avez dit à votre mari ce que je vous dis. Vous voyez bien que ce n’est pas pour mes intérêts que je vous fais ce reproche, car tout ce qui m’en peut arriver est de perdre son amitié ; et pour

    Vieuville, d’Alluye, Marginor, Froulay, Monteval, d’Hautefort, d’Aspremont, Vandy, de La Chapelle, Argenteuil, Thiboust, de Boissy, Congis-Moret, Sévigné, Rouville, Saint-Simon, Mallet, Moreil, Caumesnil, Sévigné, Somon, Congis, de Clermont, Monglat, Canaple, Largille, Maulevrier, d’Albret (Omer Talon, p. 367).

    En 1652 (Montp., t. 2, p. 232) le marquis de Vassé est mestre de camp du régiment de Bourgogne.

    On auroit de la peine à écrire les annales de sa vie.

    En 1680 (2 février) madame de Sévigné écrit : « J’avois préparé un petit discours raisonné et je l’avois divisé en dix-sept points comme la harangue de Vassé. » L’allusion n’est pas pour nous. Le fils de Vassé (vidame du Mans) épousa la deuxième fille du maréchal d’Humières, qui se remaria à Surville, cadet d’Hautefort (Saint-Simon, t. 3, p. 188). Vassé survécut à son fils, dont la veuve prit le nom lorsque le père fut mort à son tour. Elle avoit un fils (Sourches, t. 2, p. 71).

    Les bibliophiles connoissent le Catalogue de la Bibliothèque de la marquise de Vassé en 1750.