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Preface

sympathie littéraire, je pouvois me permettre d’entrer en connoissance avec tous les personnages du pamphlet.

La question bibliographique ne veut pas être oubliée dans une des préfaces de la Bibliothèque elzevirienne ; mais rien n’est plus embrouillé que l’histoire des éditions de Bussy, et d’ailleurs il ne s’agit pas d’un texte à restituer, d’une édition princeps à transcrire en l’enrichissant de variantes.

Bussy n’a pas été l’éditeur de son livre. On l’a imprimé, tant bien que mal, sur une copie subreptice ; on l’a reimprime moins bien et plus mal encore. Tout est réglé de côté. Il y a çà et là des manuscrits de l'Histoire amoureuse ; ce sont des copies du temps, contemporaines des éditions imprimées ou antérieures à ces éditions. On y voit des passages retranchés, des passages intercalés ; on y relève un assez bon nombre de modifications diverses. Mais, puisqu’il ne s’agit pas d’un texte d’auteur à imprimer religieusement, puisque peu importe qu’on lise : La belle duchesse préféra ne pas répondre, ou simplement : La duchesse préféra ne pas répondre, tout ce qu’il y avoit à faire, c’étoit de rechercher la première édition qui ait donné, non plus la clef incomplète de 1665 et de 1666, mais le style débarrassé, sans exception et raisonnablement, de tous les noms romanesques.

Walckenaer ne paroit pas avoir connu l’édition qui m’a servi de type à reproduire, à moins que ce ne soit celle qu’il désigne à la page 351 du tome 4 de ses Mémoires. Mais si les chiffres des pages qu’il indique comme points de repère se