gaz se dissout dans l’eau et enlève la matière colorante. Nous lavons ensuite à grande eau, car le gaz sulfureux, dissous dans l’eau, se combine avec elle pour former l’acide sulfureux ; et ce dernier, exposé à l’air, se transforme, en s’unissant à l’oxygène, en acide sulfurique qui rongerait le tissu.
Ce procédé est appliqué en grand dans l’industrie, au blanchiment des étoffes de laine et de soie, des plumes, de la paille. On opère alors dans de vastes chambres dans lesquelles brûle du soufre, placé sur des plaques de tôle.
II. LE GAZ SULFUREUX N’ENTRETIENT PAS LES COMBUSTIONS
Le gaz sulfureux éteint les corps enflammés ; on l’emploie pour, combattre les feux de cheminée, on jette du soufre sur le foyer, on abaisse le tablier dont on ferme l’ouverture à l’aide de linges mouillés. Le soufre qui brûle produit du gaz sulfureux ; ce gaz ne trouve d’issue que par la cheminée, dans laquelle il s’élève, et il éteint la suie enflammée.
III. PROPRIÉTÉS ANTISEPTIQUES
Le gaz sulfureux est un antiseptique, on l’emploie pour assainir les appartements où ont séjourné des malades atteints de maladies contagieuses. C’est aussi pour détruire les microbes qui altéreraient le vin qu’on brûle dans les tonneaux des mèches soufrées.
IV. ACIDE SULFUREUX
La dissolution du gaz sulfureux dans l’eau colore la teinture bleue de tournesol en rouge cuivre ; cette action est due à l’acide sulfureux, résultat de la combinaison du gaz sulfureux et de l’eau :
On n’a pas isolé le composé SO3H2, mais on connaît les sels qui lui correspondent. Ex. : sulfite de potassium : SO3K2.
