s’écoule sur la surface inclinée et tombe dans un réservoir où il se solidifie.
Ce procédé a l’inconvénient de perdre une partie du soufre ; il a l’avantage d’exiger très peu de combustible et de s’exécuter sur place. On l’emploie en Sicile où le minerai est abondant, le combustible rare et les communications difficiles.
2° Par distillation. — Le minerai, placé dans des pots en terre réfractaire, est chauffé dans un four à une température suffisante pour que le soufre passe à l’état de vapeur (fig. 43). La vapeur se dégage par des tubulures latérales, dans des vases semblables, placés hors du four ; elle se condense, puis se solidifie. Cette méthode, employée à Naples, exige du combustible, mais évite la perte d’une partie du soufre ; on l’utilise pour les minerais pauvres.
Le soufre, obtenu par l’un ou l’autre de ces procédés, est impur ; d’autres substances sont entraînées en même temps que le soufre. On le raffine à Marseille.
On chauffe le soufre pour qu’il se vaporise, et l’on condense brusquement la vapeur au contact des parois froides d’une grande chambre (fig. 44). C’est la fleur