3. Le mot imber, imbris, masc. (pluie d’orage), quoique terminé en er, doit être ajouté aux précédents ; il fait imbre et imbri, G. plur. imbrium.
F. | Clāvis, clef, em, im, i, e. | Restis, corde, im, em, e seul. |
Febris ,fièvre, im, em, i, e. | Sĕcūris, hache, im, em, i seul. | |
Nāvis, navire, em, im, i, e. | Sēmentis, semailles, em, im, e, i. | |
Pelvis, bassin, im, em, i , e. | Strĭgĭlis, frottoir, em, im, i, e, | |
Puppis, poupe, im, em, i, e. | (gén. pluriel, um et ium). |
F. | Amussis, règle, cordeau. | Sĭtis, la soif. | |
Būris, manche de charrue. | Cannăbis, chanvre. | ||
Rāvis, enrouement. | Sĭnāpis, sénevé, moutarde[1]. | ||
Tussis, la toux. | M. | Cŭcŭmis, concombre ; cf. §. 122. |
§ 18. Les noms suivants, quoique parisyllabiques, ont le génitif pluriel en um. L’ablatif singulier est en e :
Sĕnex, sĕnĭs, vieillard. | Pānis, m. pain. |
Jŭvĕnis, jeune homme. | Vātēs, m. poëte. |
Cănis, chien (m. et f.). | Struēs, f. amas. |
Apis, f. abeille. | Prōlēs, f. race (pl. rare). |
Rem. 1. Sĕnex, G. senis, D. seni, etc., n’est parisyllabique que par syncope, senis étant pour senicis. Ce mot, ainsi que juvenis, est aussi adjectif.
2. Apis fait ăpum et apium. Le gén. pl. de panis ne se rencontre pas dans les auteurs. Les grammairiens anciens semblent préférer panum à panium.
3. Grūs, gruis, m. f, (une grue), sūs, suis, m. f. (un porc), font au génitif pl. gruum et suum. Au dat. pl. sus fait sŭĭbus et sŭbus. Ces deux noms appartiennent aux parisyllabiques, à cause des anciens nominatifs gruis et suis, dont grūs et sūs ne sont que la contraction.
§ 19. La finale s de tout nominatif parisyllabique annonçant un masculin ou un féminin, les neutres en sont privés et se terminent en e bref. L’usage a retranché cet e final des radicaux en al et en ar. L’ablatif singulier est toujours en i, le génitif pluriel en ium.
- ↑ On trouve cannabĕ dans Perse, et sinapĕ dans Varron.