Page:Burnouf - Lotus de la bonne loi.djvu/684

Cette page n’a pas encore été corrigée
643
APPENDICE. — N° VIII.

ments des rangées quatre et cinq, derrière la roue centrale où se voient deux petits vases sur lesquels sont montés des objets ronds ou plats. Il y a aussi au second compartiment de la seconde rangée de droite deux ornements que l’on dirait composés d’étoiles, et qui pourraient bien n’être que la réunion de">brillants disposés en manière de bouquets. Passons maintenant aux objets nouveaux que donne la liste de Low, et dont plusieurs se retrouvent sur sa planche.

Le n° 5, Talapat nang, « l’éventail, » se trouve, si je ne me trompe, sous trois formes, immédiatement derrière le Tchakra central. Une de ces formes doit répondre au n° 15 de Low, Wútchanî, en sanscrit Vîdjana et en siamois Phatchanî, « le grand éventail. » L’autre doit être l’éventail fait de Talapatta ou d’une feuille du palmier Tala ; c’est le n° 13 de Baldæus, « l’éventail fait de l’arbre Terri. »

Le n° 8, Tre et sang, « les trompettes, » se trouve dans le même compartiment que le parasol blanc, n° 10 de la liste singhalaise.

Le n° 14, That thang ou Tchat thong, « une espèce de plateau ; » ce sont peut-être les deux guéridons figurés dans le cinquième compartiment de la quatrième rangée de droite, immédiatement auprès du Tchakra.

Le n° 27, Nakhata, « la constellation ou l’étoile, » est ou l’une des étoiles isolées qu’on remarque dans le second compartiment de la seconde rangée de droite, et dans le sixième compartiment de la troisième rangée de droite, ou bien l’un des quatre groupes d’étoiles qu’on trouve au premier compartiment de la même rangée, au neuvième compartiment de la première rangée de droite, au secondât au huitième compartiment de la première rangée de gauche. J’en dois dire autant du n° 80, Utsathi, l’étoile des Siamois Dan Kammaphrak, et du n° 89, Dau Rohinî, « la constellation Rôhinî ; » ce qui nous donne trois désignations ou dénominations d’étoiles oude constellations pour un total de six figures qu’aucun caractère ne différencie les unes des autres. Baldseus a aussi une étoile sous le n° 31 de sa liste, avec cette définition, « l’étoile du soir. »

Le n° 54, Phumma rotcha, « le scarabée de la montagne d’or, » doit être représenté dans la quatrième rangée de droite, presque derrière la roue centrale.

Le n° 55, Suvaṇṇa katckhapa, « la tortue d’or, » se trouve au cinquième compartiment de la rangée de droite, où l’on voit deux tortues entré deux lignes onduleuses qui doivent figurer un courant d’eau.

Le n° 70, Makulla, « fleur ressemblante au souci, » et le n° 71, Paretchâtta, « fleur qui ne croît que dans le ciel, » doivent se retrouver dans les deux compartiments qui forment le centre de la quatrième rangée ; mais les fleurs qui y sont représentées paraissent être des dessins de fantaisie. On sait d’ailleurs que makala désigne ou un bouton de fleur en général, ou le Mimusops elenghi en particulier, et que le Pâridjâta passe pour être un des arbres du ciel d’Indra.

Le n° 75, Rama sura, « le Siamois Ramasur, » doit se retrouver dans l’un des deux guerriers brandissant un glaive, dont le premier paraît au cinquième compartiment de la première rangée de gauche, et dont l’autre occupe le neuvième compartiment de la quatrième rangée de droite. Cet article n’est probablement qu’un souvenir de l’Indien Râma.