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CHAPITRE XXI.

seront : अन्ये मन्ये । अरौ परौ अमने ममने चित्ते चरिते ॥ शमे शमिता विशान्ते । मुत्के मुत्कतमे समे अविसमसमे । जये क्षये अक्षये अक्षीणो शान्ते शमिते धारणि आलेाकभासे प्रत्यवेक्षणि धिरु विविरु अभ्यन्तरनिविष्टे अभ्यन्तरपारिशुद्चि । उत्कुले मुकुले अरडे परडे सुकांक्षि असमसमे बुद्चिविलेकिते धर्मपरीक्षिते प्रत्यवेक्षणि संघनिर्घोषणि निर्घोषणि भयविशोधनि मन्त्रे मन्त्रक्षयतेरुतकौशल्य अक्षयवनता वक्कुलवलोक अमन्यताये ॥. Ces paroles des Mantras et des formules magiques, ô Bhagavat, ont été prononcées par des Buddhas bienheureux, en nombre égal à celui des sables de soixante-deux Ganges. Tous ces bienheureux Buddhas seraient blessés par celui qui attaquerait de tels interprètes de la loi, des hommes qui possèdent ainsi ce Sûtra.

Alors Bhagavat exprima ainsi son assentiment au Bôdhisattva Bhâichadjyarâdja : Bien, bien, ô Bhâichadjyarâdja ; c’est dans l’intérêt des créatures que les paroles des formules magiques ont été prononcées ; c’est par compassion pour les créatures, afin de les garder, de les protéger et de les défendre.

Ensuite le Bôdhisattva Mahâsattva Pradânaçûra parla ainsi à Bhagavat : Et moi aussi, ô Bhagavat, dans l’intérêtf. 209 a. de tels prédicateurs de la loi, je leur donnerai les paroles des formules magiques, afin qu’aucun des êtres qui chercheraient l’occasion de surprendre(209 a) de tels interprètes de la loi ne la puisse saisir, que ce soit un Yakcha, un Râkchasa, un Putana, un Krĭtya, un Kumbhâṇḍa, un Prêta ; si un de ces êtres cherche ou épie l’occasion de les surprendre, il ne pourra la saisir. Alors le Bôdhisattva Mahâsattva Pradânaçûra prononça, dans cette occasion, les paroles suivantes des formules magiques(209 a 2) : ज्वले महाज्वले उक्के मुक्के अते अतावति नृत्ये नृत्यावति ॥ इट्टिनि विट्टिनि चिट्टिनि नृत्यावति स्वाहा ॥. Ces paroles des formules magiques, ô Bhagavat, ont été prononcées et approuvées par des Tathâgatas, vénérables, en nombre égal à celui des sables du Gange. Tous ces Tathâgatas seraient blessés par celui qui attaquerait de tels interprètes de la loi.

Ensuite le grand roi Vâiçravaṇa parla ainsi à Bhagavat : Et moi aussi, ô Bhagavat, je dirai les paroles suivantes des formules magiques, dans l’intérêt de ces interprètes de la loi, par compassion pour eux, pour les garder, les protéger et les défendre ; ce seront(209 a 3) : अट्टे हट्टे नट्टे वनट्टे अनडे नाडि कुनडि स्वाहा ॥. C’est avec ces paroles des formules magiques, ô Bhagavat, que je protège ces interprètes de la loi f. 209 b.dans une étendue de cent Yôdjanas ; c’est