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CHAPITRE PREMIER.

le fils des Dêvas Avabhâsaprabha ; avec vingt mille fils des Dêvas ayant à leur tête de tels Dieux ; avec les quatre Mahârâdjas ayant une suite de trente mille fils des Dêvas, tels que le Mahârâdja Virûḍhaka, le Mahârâdja Virûpâkcha, le Mahârâdja Dhrĭtarâchṭra, le Mahârâdja Vâiçravaṇa, le fils des Dêvas Îçvara, le fils des Dêvas Mahêçvara, ayant chacun, [les deux derniers], une suite de trente mille fils des Dêvas ; f. 3 b.avec Brahmâ, le chef de l’univers Saha, ayant une suite de douze mille fils des Dêvas, nommés Brahmakâyikas, tels que le Brahmâ Çikhin, le Brahmâ Djyôtichprabha, avec douze mille fils des Dêvas Brahmakâyikas, ayant ces Brahmâs à leur tête ; avec les huit rois des Nâgas ayant une suite de plusieurs centaines de mille de kôṭis de Nâgas, tels que le roi des Nâgas Nanda, le roi des Nâgas Upananda, le roi des Nâgas Sâgara, Vâsuki, Takchaka, Manasvin, Anavatapta, le roi des Nâgas Utpala ; avec les quatre rois des Kinnaras ayant une suite de plusieurs centaines de mille de kôṭis de Kinnaras, tels que le roi des Kinnaras Drûma, le roi des Kinnaras Mahâdharma, le roi des Kinnaras Sudharma, le roi des Kinnaras Dharmadhara ; avec les quatre fils des Dêvas nommés Gandharvakâyikas, ayant une suite de plusieurs centaines de mille de Gandharvas, le Gandharva Manôdjña, Manôdjñasvara, Madhura, le Gandharva Madhurasvara ; avec les quatre Indras des Asuras ayant une suite de plusieurs centaines de mille de kôṭis d’Asuras, tels que l’Indra des Asuras Bali, l’Indra des Asuras Suraskandha, f. 4 a.l’Indra des Asuras Vêmatchitra, l’Indra des Asuras Râhu ; avec les quatre Indras des Garuḍas ayant une suite de plusieurs centaines de mille de myriades de kôṭis de Garuḍas, tels que l’Indra des Garuḍas Mahâtêdjas, Mahâkâya, Mahâpûrṇa, l’Indra des Garuḍas Maharddhiprâpta, et avec Adjâtaçatru, roi du Magadha, fils de Vâidêhî.

Or en ce temps Bhagavat entouré, honoré, servi, respecté, vénéré, adoré par les quatre assemblées, des hommages et des prières desquelles il était l’objet, après avoir exposé le Sûtra nommé la Grande démonstration, ce Sûtra où est expliquée la loi, qui contient de grands développements, qui est destiné à l’instruction des Bôdhisattvas, et qui a été possédé par tous les Buddhas ; après s’être assis sur le grand siége de la loi qu’il occupait, Bhagavat, dis-je, entra dans la méditation nommée la Place de la démonstration sans fin : son corps était immobile, et sa pensée était également arrivée à une complète immobilité. À peine fut-il entré dans cette méditation, qu’une grande pluie de fleurs divines, de Mandâras et de Mahâmandâravas,