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loppement qu’elles exigeaient, sans rompre perpétuellement la suite naturelle de son argumentation, et dont la solution était néanmoins indispensable pour la parfaite intelligence des résultats auxquels il était arrivé dans l’Introduction. Il composa donc une suite de mémoires qu’il fit imprimer comme Appendice au Lotus, et dont quelques-uns sont d’une étendue et d’une importance telles, qu’ils auraient pu former des ouvrages à part. Cet Appendice est complet et tel que M. Burnouf l’avait conçu, à l’exception du dernier mémoire qui n’est pas achevé. À la mort de M. Burnouf, cent huit feuilles de l’ouvrage étaient imprimées, dont cent quatre entièrement corrigées par lui-même. On a trouvé dans ses papiers le commencement du vingt et unième mémoire, et on a cru utile d’en imprimer la partie qui était rédigée ; mais on s’est abstenu de mettre en œuvre les matériaux qui devaient servir pour la fin de ce travail. M. Burnouf avait préparé un vingt-deuxième mémoire intitulé : Examen de la langue du Saddharma puṇḍarîka ; mais lui-même avait renoncé à le joindre au présent volume, à cause de la multitude des détails qu’exigeait cette matière.

M. Pavie, un des élèves les plus distingués et les plus dévoués de M. Burnouf, et connu lui-même par des travaux remarquables, a eu la bonté de se charger de la tâche laborieuse de faire un Index alphabétique qui embrasse les mots et les matières dont il est question, tant dans le premier volume de l’Introduction à l’histoire du Buddhisme que dans le présent ouvrage. Tous les lecteurs lui sauront gré des soins pieux qu’il a bien voulu donner à ce travail.

Je ne dois pas terminer cet avertissement sans remercier M. de Saint-Georges, directeur de l’Imprimerie nationale, de l’empresse-