Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 2.djvu/65

Cette page a été validée par deux contributeurs.

termine le sacrifice ; et après avoir achevé la cérémonie, il prit avec les prêtres officiants le bain final de l’Avabhrǐtha.

57. Pensant, selon la loi, à l’Être qui obtient par sa propre majesté le succès de ses desseins, les Dieux se retirèrent dans le ciel.

58. Cependant Satî, la fille de Dakcha, ayant abandonné, [ainsi qu’il a été dit,] son premier corps, naquit de nouveau, selon la tradition, comme fille de Mena, femme de l’Himavat.

59. [Sous le nom d’] Ambikâ, elle ne cesse de rendre un culte à son époux chéri, qui est la voie de ceux qui l’aiment sans partage, aussi constante que l’énergie qui n’abandonne jamais l’Esprit au sein duquel elle sommeille.

60. Cette histoire du bienheureux Çam̃bhu (Çiva), destructeur du sacrifice de Dakcha, m’a été racontée par Uddhava, ce sage dévoué à Bhagavat, et disciple de Vrǐhaspati.

61. Lorsqu’après avoir entendu le récit de cette œuvre d’Îça, récit qui est un moyen suprême de purification, qui donne de la gloire, une longue vie, et qui efface tous les péchés, l’homme le raconte sans cesse, il secoue toutes ses fautes par l’effet de cette dévotion.


FIN DU SEPTIÈME CHAPITRE, AYANT POUR TITRE :
RÉTABLISSEMENT DU SACRIFICE DE DAKCHA,
DANS LE QUATRIÈME LIVRE DU GRAND PURÂṆA,
LE BIENHEUREUX BHÂGAVATA,
RECUEIL INSPIRÉ PAR BRAHMÂ ET COMPOSÉ PAR VYÂSA.