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PRÉFACE.

est une autorité, parce qu’il n est pas en contradiction avec le Tcharaka ou d^autres W [traités inspirés]. Mais si l’on prétend que l’autorité des Smrïtis leur vient à la fois et de ce ^’ils ont des sages inspirés pour auteurs, et de ce que leur doctrine se trouve ne pas être en contradiction avec celle du Vêda, nous répondrons que cela ne doit pas être, parce qu’il est plus simple et plus convenable d’admettre que leur autorité résulte [seulement] de ce que leur doctrine ne contredit pas celle du Vêda.

SECOND TRAITÉ.

UN COUP DE SANDALE SUR LA FACE DES MÉCHANTS.

Adoration à Çrî Ganêçal Quand on dit : « Quel motif aurait eu l’auteur « de l’ouvrage dont il est question pour y inscrire le nom de Vyâsa ? Ce ne « peut être ni le désir des richesses, ni l’excès de l’afiFection ; » alors nous demandons à notre tour : Quand un auteur qui, comme vous, fait preuve d’une intelligence exercée, avance que le désir des richesses n’a pu être

Kâlamàdhava, traité qui est connu sous le titre de Krîtyâratnâvali, t le Collier des • cérémonies. ■ M. Wilson cite encore un autre ouvrage, le Krîchnavidjaya, qui est de Râmatcbandra. (Ihid. p. 116.) Rien ne nous apprend si ce Râmatcbandra est le même que celui auquel M. Wilson donne le titre de ^ciple d’Ânandatirtha, c’est-à-dire de Madhvàtchàrya. (Ih. p. i4i.) Si cela était, comme je le suppose d’après la tendance vâichnava des ouvrages qu on lui attribue, % faudrait le placer au milieu du xm* siède. Cest aussi ce que pense Colebrooke, qui après avoir cité le Kâlanirnaya de cet auteur, exprime.l’opinion qu’ilflorissait vers l’an 1 1 65 de Çâka, ou i2d4 de notre ère. (Mùc. Ess. t. II, p. 879, note.) Un grammairien de ce nom, peut-être notre Râmatcbandra lui-même, est auteur de la

Prakriyâ KdumudL (Ibid. t. II, p. 10 sqq.)

  • Le Tcbaraka est un traité de médecine

qui est attribué à Patandjali (Colebrooke. Mise. Essays, 1. 1, p. 235), et qui, suivant d’autres, est de Tcharaka dont il tire son nom. [Orient Mag. 1. 1, p. 210.) J’ignore si ce Tcbaraka est le même que le cbef d’une des branches ou écoles auxquelles a anciennement donné naissance le Yadjurvéda blanc. [MiscelL Essays, t. I, pag. 17.) Quant à Vâgbhatta, je le trouve cité comme une autorité médicale dans l’analyse que M. Wilson a faite de la comédie intitulée Hasydri^ava, (Voyez Théâtre of theHindas, t. II, p. Aog.) Notre texte confirme l’opinion de M. Wilson, qui, pense que ce médecin est plus moderne que les auteurs qui passent pour les fcmdateurs de la science médicale dans llnde.


Googi-.