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39. Aussi les sages sont-ils heureux, accomplis, lorsque, comme vous, ils dirigent exclusivement l’exercice de leur intelligence vers le fils de Vasudêva, le souverain de tous les mondes, s’affranchissant ainsi de la loi terrible de la renaissance.

40. C’est le bienheureux Rǐchi (Vyâsa) qui a composé ce Bhâgavata Purâṇa, égal aux Vêdas, et contenant les histoires de celui dont la gloire est excellente. Il a fait pour le bonheur du monde cette œuvre grande, fortunée, qui donne le salut.

41. Vyâsa communiqua au chef des sages maîtres d’eux-mêmes, à Çuka, cette composition formée de l’essence de ce qui est contenu dans chacun des Védas et des Itihâsas.

42. Çuka la fit entendre au grand roi Parîkchit, au moment où, entouré des premiers Rǐchis, il se livrait, au bord du Gange, à son dernier jeûne.

43. Ce fut lorsque Krǐchna, avec la loi, la science et les autres vertus, eut regagné sa demeure, que ce soleil des Purâṇas se leva dans l’âge Kali pour les hommes privés de lumières.

44. C’est là que, pendant le récit de ce glorieux Rǐchi des Brâhmanes, admis par sa faveur [à l’entendre], j’en ai eu connaissance ; et maintenant je vais vous le raconter, ô Brâhmanes, tel que je l’ai lu, et selon les forces de mon intelligence.


FIN DU TROISIÈME CHAPITRE, AYANT POUR TITRE :

MYSTÈRE DES NAISSANCES, DE L’ÉPISODE DE LA FORET NÂIMICHA, DANS LE PREMIER LIVRE DU GRAND PURÂṆA, LE BIENHEUREUX BHAGAVATA, RECUEIL INSPIRÉ PAR BRAHMÂ ET COMPOSÉ PAR VYÂSA.