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PRÉFACE.

parties les plus délicates de mon travail, que de distinguer les circonstances dans lesquelles son autorité devait l’emporter de celles où je pouvais m’en tenir à une interprétation en apparence plus facile et moins recherchée. Javoue cependant que je me suis très-rarement éloigné de son opinion ; si je l’ai fait quelquefois, c’est que j’ai eu quelque motif plausible dont je m’engage à rendre compte dans mes notes.

Je réserve également pour les notes la rectification de certaines irrégularités d’orthographe qui se sont glissées dans ce volume pendant le cours de l’impression, et qui, à mon grand regret, n’ont pu être corrigées également sur tous les exemplaires (^’. J’y expliquerai aussi les motifs qui m’ont engagé à traduire d’une

du Bhàgavata, dassés méthodiquement suivant Tordre des matières, par Çrîrûpasanâtana Gôsvâmin ; manusc. bengali de Coiebrooke, qui renferme le Tattvasamdarbha. Ce volume contient encore un conmientaire sur le Bhaktirasàmrïtasindhu de Sanàtana Gôsvâmin, ouvrage que citeM.Wilson. (As. Res. t. XVI. p. 121.)

N** 87 1. Bhâgavatasamdarbha, autre par* tie du recueil précédent ; man. bengali de Colebrooke, qui renferme le Krïchnasamdarbha et le Paramârthasamdarbha ; cette dernière partie du livre est de Râpa Gôsvâmin. H faudrait comparer ce manuscrit et le précédent avec le n® 1009. Sanàtana, auquel ces deux ouvrages sont attribués, est auteur d’un Siddhântasâra, ou d’un commentaire sur le 1* livre du Bhàgavata. (Wilson, Asiat.Res. t. XVI, lai.)

Je n’ai pas besoin de citer de nouveau les ouvrages relatifs au Bhàgavata dont j’ai déjà parié plus haut, comme le Bhàgavata Tchitsukhi et le Harililâ. U est possible que la bibliothèque de la Compagnie ofire encore d’autres secours, et je crois bien qu’un

examen approfondi des manuscrits que je viens de citer, donnerait le moyen d’étendre utilement ou de rectifier la présente liste. Mais ceux qui connaissent le désordre qui règne dans le catalogue de cette bibliothèque, excuseront, je l’espère, les erreurs qui m’auront échappé. Le catalogue de la bibliothèque de l’université de Tubingue, rédigé par le savant Ewald, fait connaître un ms. du Bhàgavata qu’il serait sans doute intéressant de consulter [Verzeichniss der Oriental. Handschrift. p. 18) ; et celui de la collection Mackenzie (t. I, p. 1 3) parle d’un commentaire partiel sur le Bhàgavata, par Apyâya Dikchita.

^ Je fais surtout allusion ici à divers points qui ne sont pas encore définitivement arrêtés, tels que l’emploi des lettres sr ba et ôT va, celui des sifflantes 9 5a, sr ça, et la distinction de cette dernière lettre d’avec isr cha. Nous ne sommes pas encore assez fanoiiliarisés avec les commentateurs et les grammairiens indiens, pour être en état de décider ces questions d’une manière qui satisfasse la critique. Je ne