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PRÉFACE.

couleur. Les mots du Vèda y sont sans doute encore ; mais ie sens philosophi^e et l’inspiration en ont disparu (’).

1. Jemprunte le passage qui va suivre au manuscrit télinga n° i d, foi. 18 v. Ce morceau fait partie d’un Upanichad, le Sarvasâra, et on en trouve la traduction dans le recueil d’Anquetil. {Oupnekhat, t. II, p. 4 1 sqq. ] Il faut le comparer, d’une part, à celui que j’ai publié dans mon Commentaire sur le Yaçna (t. I, 2* partie, p. glxx sqq.)«  et qui est développé dans TOupnek’hat (t. I, p. 280 sqq.) ; d’autre part, à celui du Tchhàndôgya (Oupnekhat, t. I,p. A2 sqq.) ; et enfin au récitdu Bhâgavata , 1. III, ch. ixvi, st. 6 a sqq. Je profite de l’occasion que m’offirent ces rapprochements pour corriger un

terme qui est mal écrit par le manusc. du Yrïhadàranyaka dont j’ai donné l’extrait dans le Yaçna. C’est M^U l ul^HL ? qu’il faut lire q^hnid^, comme je l’ai reconnu à Londres dans les mss. n"* aoô et i3i8 de la Compagnie. Nityânandâçrama explique ainsi ce composé : qghjT : ^^*m^ : ^î orÇT : ^^-

S[Çjp : ; c’est-à-dire que pa4v( signifie « les « quatre pieds réunis , » et tça « qui retient. > On doit donc traduire ainsi l’artide i3 du Vrîbadâranyaka : « Comme un grand et « fort cheval du Sindbu arrache les poteaux « qui retiennent ses pieds. »