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PRÉFACE.

8. De ce sacrifice, où celui qui est le monde devint TofiBrande, fut produit le lait caillé et le beurre ; il donna naissance aux animaux dont la Divinité est Vâyu, ainsi qu’aux bêtes des forêts et des villages.

9. De ce sacrifice, où celui qui est le monde devint TofiBrande, naquirent les [hymnes nommés] Rïtch, les [chants nommés] Sàman ; de là naquirent les mètres ; de là naquit le Yadjus..

10. De là naquirent les chevaux et les animaux qui ont une double rangée de dents ; de là naquirent les vaches, de là naquirent les chèvres et les moutons.

11. Quand ils immolèrent Purucha, en combien de portions le partagèrent-ils ? Qu est-ce qui fut sa bouche ? qu’est-ce qui fut ses bras, ses cuisses ? Qu’appelle-rt-on ses pieds ?

12. Sa bouche fut le Brahmane ; ses bras devinrent la caste royale ; ses cuisses furent le Vâiçya ; le Çûdra naquit de ses pieds.

13. La lune naquit de son cœur ; de ses yeux naquit le soleil. De sa bouche naquirent et Indra et le feu ; de sa respiration naquit le vent.

14. De son nombril fut produite l’atmosphère ; le ciel sortit de sa tête, la terre de ses pieds, les points de l’espace de ses oreilles ; c’est de cette manière qu’ils formèrent les mondes.

15. À ce sacrifice, il y eut sept fossés [creusés autour de l’autel où était présentée TofiBrande] ; il y eut vingt et un morceaux de bois, lorsque les Dêvas, accomplissant le sacrifice, attachèrent Purucha [qui était] l’animal [servant de victime].

pronom n est autorisée par aucun manuscrit, elle donne un épitrite premier « 

que je oe trouve que bien rarement dans la classe des Trïchtubhs (voy. 1. 1, ch. xix, st. 10, 2*Pàda, et liv. m, ch. xxii, st. ig, 3*Pâda ; ch. xxv, st. 3i, i^Pâda) ; et de plus, en scandant HHftfauei^t’j^ d’après le principe posé tout à Theure, au lieu de „v-, on obtient — **— 1 — » / « -, ce qui remet tout en ordre. Je me contente d’indiquer ici les principaux passages où il est nécessaire de faire l’application de ce moyen, lîv. n, ch. VII, st. 11, i" Pâda ; st. 2S,

! •’Pâda ; liv. El, chap. ix, st. 4, 2* Pâda ;

st. 8, 2-Pâda ; 8t. i3, 4’Pâda ; 8t.4io, 3*Pâda ;

chap. XV, st. 45, 3* Pâda ; ch. xvi, st. 23. 2* Pâda ; ch. xviii, st. 5, 4* Pâda ; ch. xxiii, st. 11, a* Pâda. Je ne parle pas ici d’autres irrégularités métriques, telles que l’emploi de pieds empruntés à des mesures différentes les unes des autres, quant au nombre des syllabes ; telles que la présence de quelques syllabes de trop dans certains Pâdas, ce qui force souvent de réunir deux brèves pour en faire une longue, conmie on le pratique dans les vers mesurés par la quantité prosodique et non par le nombre des syllabes ; ces faits et d’autres semblables seront, dans les notes, l’objet d’un examen sr