l’Orient par la supériorité de sa race, de sa langue et de ses deux religions. Or la civilisation de l’Inde est toute entière dans le sanscrit.
Tout ce qui peut faciliter l’étude du sanscrit est donc un moyen, de plus, donné à la France de marcher dans la voie féconde où elle s’engage et de réaliser l’avenir. C’est à vulgariser la connaissance de cette langue que nous consacrons nos efforts, notre temps et nos ressources, espérant que le public français ne nous fera pas défaut.
Voici le dessein dont nous poursuivons l’accomplissement. Pour étudier une langue, il faut trois livres, savoir : une Grammaire, un Dictionnaire, un Texte. — La seconde édition de notre Grammaire est sous presse et paraîtra presque en même temps que le présent ouvrage ; nous l’avons disposée, comme le permet la langue sanscrite, sur le modèle de la Méthode grecque et de la Méthode latine de Burnouf : de sorte que toute personne ayant faits ses études ou les faisant, retrouve dans le sanscrit, avec plus de clarté et d’ensemble, les formes et les règles de nos deux langues classiques.
— Le poëme que nous publions aujourd’hui, offre au public un Texte. Pour entendre l’étude plus facile et plus profitable, nous avons mis en regard une traduc-