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Je t’ai exposé la Science selon la Raison (Sânkhyâ) ; entends-la aussi selon la doctrine de l’Union (Yôga). En t’y attachant, tu rejetteras le fruit des œuvres, qui n’est rien qu’une chaîne.
Ici point d’efforts perdus, point de dommage ; une parcelle de cette loi délivre l’homme de la plus grande terreur.
Cette doctrine, fils de Kuru, n’a qu’un but et elle le poursuit avec constance ; une doctrine inconstante se ramifie à l’infini.
Il est une parole fleurie dont se prévalent les ignorants, tout fiers d’un texte du Vêda : « Cela suffit », disent-ils.
Et livrés à leurs désirs, mettant le ciel en première ligne, ils produisent ce texte qui propose le retour à la vie comme prix des œuvres, et qui renferme une abondante variété de cérémonies par lesquelles on parvient aux richesses et à la puissance.
Pour ces hommes, attachés à la puissance et aux richesses et dont cette parole a égaré l’esprit, il n’est point de doctrine unique et constante ayant pour but la contemplation.