qui s’allongent vers le bas et qui, dans ce monde, enchaînent les humains par le lien des œuvres.
3. Ici-bas on ne saisit bien ni sa forme, ni sa fin, ni son commencement, ni sa place. Quand, avec le glaive solide de l’indifférence, l’homme a coupé ce figuier aux fortes racines,
4. Il faut, dès lors, qu’il cherche le lieu où l’on va pour ne plus revenir. Or, c’est moi qui le conduis à ce Principe Masculin primordial d’où est issue l’antique émanation du monde.
5. Quand il a vaincu l’orgueil, l’erreur et le vice de la concupiscence, fixé sa pensée sur l’Ame suprême, éloigné les désirs, mis fin au combat spirituel du plaisir et de la douleur il marche sans s’égarer vers la demeure éternelle.
6. Ce lieu d’où l’on ne revient pas ne reçoit sa lumière ni du Soleil, ni de la Lune, ni du Feu : c’est là mon séjour suprême.
7. Dans ce monde de la vie, une portion de moi-même, qui anime les vivants et qui est immortelle, attire à soi l’esprit et les six sens qui résident dans la nature.
8. Quand ce maître souverain prend un corps ou