19. Quand un homme considère et reconnaît qu’il n’y a pas d’autre agent que ces trois qualités, et sait ce qui leur est supérieur, alors il marche vers ma condition.
20. Le mortel qui a franchi ces trois qualités, issues du corps, échappe à la naissance, à la mort, à la vieillesse, à la douleur, et se repaît d’ambroisie. »
21. « Quel signe, Seigneur, porte celui qui a franchi les trois qualités ? Quelle est sa conduite ? Et comment s’affranchit-il de ces qualités ? »
22. « Fils de Pându, celui qui, en présence de l’évidence, de l’activité, ou de l’erreur, ne les hait pas, et qui, en leur absence, ne les désire pas ;
23. Qui assiste à leur développement en spectateur et sans s’émouvoir, et s’éloigne avec calme en disant : « C’est la marche des qualités ; »
24. Celui qui, égal au plaisir et à la douleur, maître de lui-même, voit du même œil la motte de terre, la pierre et l’or ; tient avec fermeté la balance