ǁ Chose destructrice, telle que contagion, épidémie, etc. ǁ Gratification avec laquelle on renvoie le demandeur.
आततन्थ âtatantha, Vd. pour âtêniťa.
आततायिन् âtatâyin a. (âtata de tan, âyin de i) capable de tout : scélérat, brigand, incendiaire, etc.
आतप âtapa m. (tap) chaleur ; ardeur du soleil.
âtapatra n. (trâ protéger, et non le sfx. tra) parasol, et surtout le grand parasol indien.
âtapatraka n. le petit parasol ou natte portative.
âtapavâraṇa n. (vṛ) mms.
आतर âtara m. (tṛ) traversée, passage, fret, péage.
आतर्पण âtarpaṇa n. (tṛp) satisfaction donnée. ǁ Blanchissage des murs ou des plafonds aux jours de fête.
आतापिन् âtâpin m. et atâyin m. milan, oiseau.
आताम्ये âtâmyê 4, (lam) languir, dépérir.
आतार âtâra m. comme âtara.
आति âti m. (at) oiseau.
आतिथेय âtiťêya a. (atiťi) relatif à l’hôte ou à l’hospitalité ; hospitalier. — S. m. hôte.
आतिषम् âtiśam a 1. de at.
आतिष्ठामि âtiśṭ̌âmi 1, (sťa) ac. être debout auprès. ǁ Approcher de. ǁ Monter, raťam sur un char. ǁ Être assidu à, occupé de ; ǁ exécuter ; faire ; ǁ préparer ; employer.
आतु âtu m. (at) radeau. Cf. âḍû.
आतुदामि âtudâmi 6, (tud) frapper ; blesser. ǁ ? toucher d’un instrument ; cf. âtôdya.
आतुर âtura a. malade. ǁ Faible. ǁ Tourmenté.
आतोद्य âtôdya n. (tud) instrument de musique à cordes.
आतोलयामि âtôlayâmi 10, (tul) lever, soulever.
आत्त âtta pour âdâta pp. de âdadâmi (dâ). M§ 116. Ôté, enlevé.
âttaganďa a. (ganď) dont le parfum est ôté ; dont la vanité est humiliée : qui a perdu son rang, sa condition.
âttagarb́a ou âttagarva a. (garv) dont l’orgueil est tombé, humilié.
âttamanaska a. (manas) Bd. dont l’âme est transportée.
आत्थ âtťa 2p. sg. p. de ah. Tu as dit. M§ 116.
आत्मन् âtman m. âme ; esprit ; intelligence, pensée : âtma êva âtmanô banďur, âtmâ êva ripur âtmanas l’âme est son propre allié, elle est aussi son propre ennemi. ǁ Le principe de la vie. ǁ L’âme universelle ou suprême. ǁ Le feu, le soleil, l’air, considérés comme origine de la vie. ǁ Qqf. les qualités ou états de l’âme : fermeté, souci, effort, etc. ǁ âtman tient souvent lieu du pronom réfléchi pour les trois personnes et pour les trois nombres : j́itâtman qui s’est vaincu soi-même ; tam putram âtmanas spṛśṭwâ nipêtatus ayant touché leur fils ils tombèrent tous deux à terre. ǁ Ce mot représente aussi qqf. le régime du verbe et tient lieu de pronom : j́ñâsyasy âtmânam balâďikam tu sauras que je suis le plus fort. ǁ L’emploi varié de ce mot se rapproche de celui du mot grec αὐτός (autos).
À la fin des adjectifs composés, âtman et âtmaka attribuent en propre au substantif la chose désignée par le commencement du mot : rasâtmaka savoureux, dont une propriété est la saveur.
âtmagatam adv. (gam) en faisant un retour sur soi-même, en se parlant à soi-même.
âtmaguptâ f. carpopogon pruriens, bot.
âtmaǵośa m. (ǵuś) coq, corbeau.
âtmaj́a m. (j́an) fils, quand c’est le père qui parle ou qu’on parle du père. ǁ F. âtmaj́â fille. Intelligence.
âtmaj́anman m. fils.
âtmatṛpta a. (tṛp) qui trouve sa joie en soi, satisfait de soi.
âtmadarça m. (dṛç) m à m. instrument pour se voir soi-même, c-à-d. un miroir.
âtmanêpada n. (pad) la voix moyenne, tg.
âtmanîna a. (sfx. îna) personnel ; qui a une âme vivante et pensante. — S. m. fils ; beau-frère d’un homme marié. ǁ Homme égoïste, personnel.
âtmaprab́a a. (b́â) qui brille par soi-même.
âtmab́âva m. (b́û) existence individuelle de l’âme ou du corps, soi-même, le corps, Bd.
âtmab́âvasťa a. (sťâ) qui se tient dans sa propre essence, qui n’en sort pas.
âtmab́û m. m â m. celui qui existe par soi, c-â-d. brahmâ, ou viśṇu, ou çiva, ou anaγ̇ga.
âtmamâyâ f. (mâya) la magie propre à qqn. ou à qqc, sa vertu magique.