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Sakkam tattha samîpattham avotcha vadatam varo (sect. VII, 2), « le plus éloquent des hommes appela alors Sakra qui se tenait auprès de lui. »

Râdjatheram avotcha so (sect. XV, 19), « il appela le chef des rois. »

Il faut peut-être aussi rapprocher de ce thème le mot nikkhamma, de la racine kram, qui, dans l’exemple suivant, ne doit être considéré que comme un aoriste.

Tam khanam yeva bîdjamhâ tamhâ nikkhamma ankouro (sect. XV, 43), « à ce moment, de cette racine sortit un rejeton. »

Cependant la racine kram fait kami à l’aoriste, au moins dans ces phrases : Niddâyitoum oupakkami (fol. 105 vo), « il essaya de dormir. » Assavegena pakkami (sect. XXII, 54), « il alla de toute la vitesse de son cheval. »

Enfin il est impossible de méconnaître l’existence de l’imparfait pali dans le verbe suivant : abravî, abravoum, de broû, parler. Il est encore d’autres formes que l’on serait embarrassé de rapporter à tel ou tel tems, si l’on n’était éclairé par une particularité de la désinence plurielle. Ainsi vasi et vasimsou, de vas, habiter. Vasimsou samanâ bahoû (sect. X, 95), « beaucoup de Samanéens habitaient. » Ainsi nipatimsou, de pat, tomber.

Vassânam doutiye mâse doutiye divase pana.

Routchire mandape tasmim therâ sannipatimsou te (sect. III, 25), « le second mois de chaque année, et le deuxième jour du mois, les chefs se réunissaient sous ce dôme brillant. »