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Lady Louise. « En effet, un jeune homme en perruque, cela seroit abominable ».

Mylord Orville voyant que cette contestation ne finissoit pas, crut devoir proposer au capitaine un tour de promenade. Il réussit à l’y engager, et nous en fûmes débarrassés. M. Mirvan ne sortit point sans marquer toute sa satisfaction.

Il n’eut pas plutôt fermé la porte que M. Lovel s’exhala en nouvelles plaintes : « Ce capitaine, dit-il, est le plus grand brutal que j’aie jamais vu ; on a tort de l’admettre dans une société d’honnêtes gens ».

M. Coverley. « J’espère, Lovel, que vous ne boirez pas cet affront ; il faut en tirer vengeance »

M. Lovel. « Avec un homme de mon état je ne balancerois pas un instant ; mais un corps comme celui-là, qui a passé toute sa vie à batailler, — en vérité cela mérite un peu de réflexion ».

Mylord Merton. « N’importe, il faut vous faire rendre raison ».

M. Lovel. « Messieurs, chacun est le meilleur juge en sa propre cause, je ne demande conseil à personne ».

M. Coverley. « Mais vous ne sauriez ;