jours il y a peu de délicatesse à s’exposer, dans un équipage aussi leste, aux regards de tous les curieux.
L’idée du bain rappela au capitaine l’ancienne histoire de madame Duval.
« Parbleu ! s’écria-t-il, quel dommage que notre Française ne soit pas ici. Il y auroit de quoi la satisfaire, et je m’offrirois volontiers à la rouler un tant soit peu dans cet étang ».
Mylord Orville. « Cette dame vous auroit beaucoup d’obligations, monsieur, d’une preuve aussi distinguée de votre attention ».
Le capitaine. « Que voulez-vous, mylord, cette vieille sorcière m’a mis martel en tête, et j’avoue qu’elle m’intrigue ».
M. Lovel. « Je ne conçois pas pourquoi nos dames ont fait choix aux bains d’un accoutrement aussi singulier. J’y ai réfléchi plus d’une fois, très-sérieusement, mais je n’en ai jamais pu trouver la raison ».
Lady Louise. « Je suis très-fort de votre avis, et j’aimerois beaucoup qu’on abolît cet usage. J’ai toujours été l’ennemie des bains, uniquement parce qu’on s’y habille mal ; vous devriez, M. Lovel, avoir la charité de m’aider à