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tiens ou pourrai appartenir dans la suite.

Adieu, mon cher monsieur ; je vous écrirai dès que je serai arrivée à Londres.




LETTRE LXXVII.


Suite de la lettre d’Évelina.
Clifton, 7 octobre.

Je me suis trompée, mon cher monsieur, en vous annonçant que je ne vous écrirai plus de Clifton ; mon voyage a été différé, et j’ignore jusqu’à quand.

J’ai vu aujourd’hui mylord Orville au déjeûné ; il me pria de lui accorder un moment d’entretien avant mon départ, et il me demanda la permission d’oser venir me joindre au jardin. Je ne lui répondis point ; mais il est possible que mes yeux lui aient dit que je ne désapprouvois pas cette entrevue. Il m’importoit d’avoir des informations plus claires au sujet de la lettre. Je m’éclipsai donc le plutôt possible, et je montai pour faire une courte toilette ; mais, avant que