la nouvelle de l’arrivée de sir John Belmont.
Elle prétend que je dois attendre
vos instructions ultérieures.
J’avoue que l’argument de madame Selwyn m’a paru sans réplique ; je me suis rendue à ses instances, et je me flatte que vous ne me désapprouverez point, car c’est à regret que je consens à ce délai. En attendant, je verrai peu mylord Orville ; je fuirai sa conversation et sa vue ; je ne descendrai plus avant le déjeuner, je renoncerai à mes promenades du jardin, et à table je choisirai ma place à côté de madame Selwyn ; je ferai tout ce qui dépendra de moi pour me conduire avec prudence, et pour vous épargner de nouveaux chagrins.
Adieu, mon très-cher monsieur, vos ordres décideront de mon départ.
LETTRE LXXII.
- Continuation de la lettre précédente.
Je m’étois proposé de rester dans ma chambre et de ne plus revoir mylord